16 Musique (s) du (s) monde (s)

Les comptines populaires de cet album incitent les enfants, tantôt en lingala, tantôt en français, et parfois dans les deux langues, à bouger en rythme et à improviser des mouvements comme à Kinshasa. Les rythmes de l'album constituent le fil rouge de ce patchwork énergique Le kavacha dicte la cadence de la marche scout qui se terminera autour d'un plat de madesu. Le n'dombolo dynamise la couleur des fruits, du rouge piment au vert gomboge. La rumba congolaise met en valeur les gestes d'amitié. Le pendé renforce l'énergie de la joyeuse sarabande qui fera tomber les gouttes de pluie. Danse avec moi à Kinshasa est une invitation réjouissante à danser dans la ville musique du continent africain !

Après Indéfiniment, son précédent album réalisé par Gabriel Yared, Oscarisé et Césarisé, Yara Lapidus révèle un retour heureux dans un riche éventail de sons et de tons qui incitent au voyage. Back to colors, enregistré à ICP studios à Bruxelles, sous la direction et la réalisation de Jean-Louis Piérot (Les Valentins, Alain Bashung, Etienne Daho, Jane Birkin...) annonce un style aux couleurs singulières. Les artistes qui ont participé sont : Bachar Mar Kalifé, Chico Cesar, Graig Walker (Archive) Erick Alcok (Eminem, Pink, Celine Dion), Fyfe Dangerfiled (The Guillemots), Jim Bauer...

Cet album est le fruit de la rencontre entre Salif Keita, ambassadeur de la musique malienne depuis plus de quarante ans, et Philippe Cohen Solal, music producer qui a fait le tour de la planète avec Gotan Project depuis plus de dix ans. Ils se sont posés à Bamako, au studio Moffou, histoire d'accoucher des bases de l'album. De prestigieux invités donnent la réplique à Salif Keita. Avec le Camerounais Manu Dibango, le grand pair de l'afro-funk s'insère sur deux titres. Bobby McFerrin improvise un dialogue avec Salif Keita transformé pour l'occasion en beat-boxer, autour d'une douce mélodie jouée au simbi, l'ancêtre à sept cordes de la kora. Esperanza Spalding dialogue également avec Salif sur ''Chérie s'en va'', une chanson dédiée aux jeunes filles qui quittent le foyer pour se marier. Et enfin, le Londonien Roots Manuva pose son flow sur ''C'est bon c'est bon'', une production à la Lee Perry, du rock steady surspeedé, avec infrabasse botoxée et choristes chaloupées. Pas de doute, l'aventure mène vers des horizons pour le moins inédits : au détour d'un accent d'une calebasse, on croise le disco des seventies ; l'afro-beat poisseux se retrouve sur les rives polluées de Detroit, la pulsation historique de la techno ; ailleurs, les sons du guembri et des qraqebs gnaouas Tout un symbole de ce disque qui vous met la tête à l'envers histoire de remettre au bon endroit papa Keita.

Les 3 albums présentés dans ce coffret ont été réalisés en Inde, Turquie et Maroc. ils réunissent des musiciens et un ingénieur du son du pays. Mix, production et réalisation, y compris l'aspect visuel de chaque album, ont été pris en charge par des partenaires locaux qui distribueront le disque sur leur territoire respectif avec le soutien de médias locaux et d'une tournée. A chaque fois, le répertoire est propre à Titi Robin, mais interprété en mariant le(s) style(s) local(aux) au sien.

Musicien d'exception et au grand charme, Seckou Keita s'est incontestablement affirmé comme le plus marquant et le plus brillant joueur de kora de sa génération. Au fil de cet album, il explore la vie à l'ère de la mondialisation d'un citoyen moderne qui néanmoins cultive et respecte les traditions et 700 ans d'histoire, le tout exprimé en musique. Il nous présente la kora sous sa forme la plus pure, un instrument magnifique capable d'apaiser la soif de sang des guerriers et d'amener l'esprit humain à la méditation profonde, à la quiétude et à la beauté.